jeudi 15 janvier 2015

[Nouvelle] Simon et Gavin


Simon et Gavin


Simon venait de reposer le livre sur l’étagère de la bibliothèque quand il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna mais ne vit personne. La bibliothèque tait assez ancienne. Elle datait de quelques siècles et en ce moment, peu de monde la fréquentait.

Simon était un adolescent de taille moyenne, les cheveux noirs en bataille et des petites lunettes sur le nez. Il était en quatrième dans un collège. Ce collège était situé dans un immense parc tout en haut d’une petite colline de la campagne anglaise.

L’adolescent se trouvait dans la bibliothèque depuis un long moment mais ne se rappelait plus exactement depuis quand. L’endroit se vidait petit à petit de ses élèves. Simon se calma aussitôt. Qu’il était bête d’avoir peur d’un bruit anodin.

Seulement voilà. Simon entendait souvent des bruits bizarres depuis son entrée dans ce collège. Il y étudiait, y logeait aussi en tant qu’interne. Ce collège dispensait des cours vraiment spéciaux et cela ne déplaisait pas au jeune homme. Simon pour se rassurer encore plus, mis la main dans la poche de la robe de son uniforme de collégien et resserra ses doigts autour du bout de bois qui s’y trouvait. Ce collège était une grande bâtisse en pierre avec plusieurs tours et bâtiments comportant plusieurs étages et salles.

Cela eut pour effet de calmer l’adolescent. Que cela pouvait faire du bien de sentir cet objet. Cet objet qui faisait partie intégrante de Simon.

« C’est drôle qu’un vulgaire bout de bois puisse me calmer autant. » Pensa Simon.

Seulement, cela n’était pas un bout de bois ordinaire et Simon savait la valeur qu’il avait. Une valeur autant par son pouvoir que par l’affection dont l’adolescent l’avait affublé.

Alors que Simon s’en allait de la rangée de bouquins, il entendit une voix familière appeler derrière lui :

« Simon, attend !! Attend-moi !!

- Bon d’accord !! Mais fais vite. Je n’ai pas que ça à faire. » Simon soupira en disant cela à son meilleur ami.

Le meilleur ami de Simon était un petit garçon roux avec des taches de rousseur sur les joues. Il s’appelait Gavin et partageait le même dortoir que Simon dans une tour carré du collège. Ces deux-là se connaissaient depuis leur entrée ici et partageaient tout ou presque.

C’étaient vraiment les deux meilleurs amis au monde.

« J’ai trop adoré ce cours. J’ai même réussi l’exercice de Madame Parker. Je suis trop balèze !!

- Ouais continue de te vanter mais j’ai réussi aussi à transformer ce chapeau en théière. »

Simon et Gavin traversaient plusieurs couloirs et arrivèrent devant un escalier qui descendait vers les étages inférieurs. Ils s’y engouffrèrent.

« J’espère juste que on ne va pas avoir trop de devoir en Potions. Je n’en peux plus !!

- Nous allons encore avoir du boulot et c’est vrai que c’est chiant. Mais à la fin de l’année nous avons nos examens à passer. » Précisa Gavin.

Ils étaient arrivés au rez de chaussée et se dirigeaient vers le sous-sol afin d’assister au cours de Potions. Beaucoup d’élèves étaient présents dans les sous-sols. Certains se dirigeaient aussi au cours de Potions, d’autres allaient à d’autres cours dans diverses parties du collège.

Alors que les élèves rentraient dans la pièce, Gavin et Simon furent bousculés par un groupe d’élèves plus anciens de la maison Emeraude. La maison Emeraude était réputée pour abriter des élèves au caractère affirmé, méchants, magouilleurs et bagarreurs qui détestaient les gens sans goutte de noblesse dans le sang.

Simon et Gavin étaient étalés par terre et les autres élèves devaient faire un détour pour éviter de marcher sur leurs corps. Ils reprirent leurs respirations et se relevèrent doucement.

« Merde !! Je suis tout sale !!

- C’étaient des Emeraude. J’ai bien vu la couleur de leurs blasons et la couleur horrible de leurs cravates. Sont vraiment pas bien élevés. »

Simon se pencha vers l’oreille de Gavin et lui dit :

« Laisse tomber. Ca ne sert à rien de se fâcher contre eux. Ils sont méchants et le resteront toujours. »
A la fin de la journée, Simon et Gavin avaient fini de déjeuner au réfectoire et étaient revenus dans leur dortoir. Gavin était allongé sur son lit tandis que Simon était en train de ranger sa baguette sur sa table de chevet.

« J’adore passer du temps avec toi mais je ne comprends pas pourquoi y’a des élèves qui nous embêtent parfois...

- Comme dans tout roman, il faut des méchants. Tu te souviens du discours du directeur lors de notre premier jour dans le Grand Réfectoire ? »

Simon réfléchissait encore et encore. Comment oublier ce discours. Celui-ci avait bouleversé la vie de tous les nouveaux élèves ce jour-là.

« Ouais, je vois encore Atticus Doubtfire notre directeur nous expliquer que nous faisons partis d’un grand monde. Nous sommes sorciers mais pas que cela. Avant tout nous sommes des personnages d’une grande saga. Heu… Comment a-t-il dit ?

- Des personnages plus ou moins important d’une histoire livresque écrite par un humain. »

Simon s’assit à côté de son meilleur ami et lui dit :

« Des personnages de romans et pourtant nous vivons nous même nos propres aventures magiques. Nous sommes un peu comme les protagonistes de cette saga de livres ultra populaire, écrite par J.K Rowling. Nous sommes un peu « Les Cousins » de Harry Potter.

- Ouais c’est ça et pourquoi pas les voisins de Mary Poppins ou les élèves de Gandalf le gris, Hagrid ou qu’on doivent se battre contre Dracula, Capitaine Crochet ou Freezer et Cell…

- Bah, de toute façon notre destin est tout tracé. Nous sommes que des mots sur du papier. Nous sommes nés d’un cerveau humain et rien de plus. Nous n’existons même pas !! »



Fait le 15 janvier 2015

1 commentaire:

  1. Salut !
    Tu as laissé une petite coquille à la ligne 3, "tait" à la place de "était". La langue française veut que l'on écrive "attends" lorsqu'on utilise le verbe "attendre" à la forme impérative.
    Nouvelle originale, l'intervention de [ CARE SPOIL ]Freezer et Cell est totalement imprévisible. Aussi imprévisible que, à l'évocation de ces noms, les souvenirs qui, s'extirpant de l'oubli, viennent vous sauter au visage.
    Courage, le chemin est droit devant, en avant !

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